dimanche 7 mai 2017

Ver résistant

Samedi 6 Mai 2017
Trou de Ver
Participants : Jean-Luc, Julie, Dominique, Henri, Steve, Denis, Laurent
TPST : 8h30

Nouvelle offensive avec équipe surarmée; double gamatte, perfo et moyens conventionnels, spécialistes en murettes, percuteur spécial gros blocs et "arme secrète".

Le sommet du ressaut non descendu la fois précédente est élargi dans la matinée, non sans mal à cause de l'effet voûte et de la roche très résistante à cet endroit.
Denis parvient à franchir l'obstacle. En bas il y a peu de place : de quoi se retourner mais la suite est inconfortable, inclinée et il faudrait bosser tête en avant. En effet, la terre et les blocs venus du haut sont parvenus jusque là par un autre passage comblé et encombrent le conduit.
On commence à vider mais impossible d'aller vite.
Placé au dessus du ressaut, je cherche à comprendre la logique du creusement (tenter d'imaginer le trou sans les remplissages) et farfouille un passage entre la vieille coulée de calcite et un gros bloc.
Surprise... Le courant d'air matinal encore bien marqué file par là...
Denis est en fait dans un surcreusement annexe, et on décide de bosser dans le nouveau passage bien plus commode.

On élimine le bloc avec les moyens conventionnels avant la pause de midi, puis on retrouve le rythme effréné de vidage de la semaine dernière.
Petit à petit c'est un départ latéral de galerie presque comblé (sauf près de la voûte) qui apparaît. La terre est enlevée, mais deux très gros blocs barrent le passage.
Notre arme secrète entre en action et extrait le premier en un seul morceau dans une ambiance sonore digne d'une compétition d'haltérophilie.
Le second est encore plus gros, 200kg au moins. Place à Dom et son percuteur qui comptent bien se venger de l'échec de la dernière fois. Quatre trous de 200mm avec une seule balle finissent par briser la résistance du monstre : l'honneur est sauf.

La suite se présente comme un laminoir horizontal, un ancien conduit (il y a des traces d'écoulement antérieurs au remplissage, plafond corrodé et calcite surcreusée) aux 4/5 comblé de blocs roulés pris dans une gangue de terre sèche. Le courant d'air file entre remplissage et voûte vers l'inconnu.
Il y a encore du boulot pour la prochaine fois, il faut s'armer de patience, seulement quelques mètres gagnés aujourd'hui, mais le chantier est confort, la terre meuble du sol devrait permettre d'avancer vite.
Une configuration qui décidément continue d'être atypique pour cette cavité dans le contexte du massif.


1 commentaire:

masdan a dit…

De toutes façons, ça va donner,ici plus qu'ailleurs: une belle équipe et un grand découvreur . et un réseau à peine effleuré, d'envergures...