mardi 28 décembre 2010

Tempête aux Paichaires

Profitant du passage d'un front polaire propice aux courants d'air dimanche dernier, je décide d'aller voir le résultat du dernier allumage au départ du méandre effectué avec Nico il y a plusieurs semaines au trou des Paichaires.
Température habituelle de la cavité : 10°C ; température extérieure du jour : -1°C et il neige...c'est donc une jolie amplitude thermique favorable pour les observations.
En effet,les premiers mètres de la cavité sont littéralement dessechés, signe d'aspiration depuis plusieurs jours consécutifs.
Bien vite en arrivant au terminus je constate que la mission a été accomplie : tout est bouché !
J'essaie de dégager un peu mais tout seul...rien à faire. Après quelques minutes, je fais une pause.
Pensant n'entendre que le silence, je suis surpris par un bourdonnement intermittent. Instant de concentration puis il faut se rendre à l'évidence, le bruit ne vient pas de la surface mais de ... sous mes pieds !
L'air est aspiré avec force à travers le bouchon que nous avons créé; je me remotive et creuse encore tête en bas sans pouvoir stocker, cela finit par modeler un entonnoir qui s'effondre sans cesse mais tout au fond un trou de la taille d'un poing s'est ouvert, décuplant la ventilation.
Il n'y a plus aucun doute sur le fait que nous avons trouvé la suite lors du camp de cet été, une explo et une jonction historique se cachent probablement derrière ce chantier.
Je ressors super motivé, la prochaine fois il faudra être trois pour déblayer et avancer

lundi 27 décembre 2010

Dimanche 26 Décembre 2010

Pour profiter d'une après midi ensoleillée,Henri et Jean Michel reviennent au trou de la dent à Trassanel.
L'exposition au sud n'est pas un luxe,car ça caille dur.2tirs sur une banquette au sol et au fond élargissent bien.2 trous s'ouvrent alors...et nettement ventilés..Henri à entendu des cailloux dévaler derrière de 4 ou5
mètres...et il lui semble percevoir une résonance.Jean Michel très sceptique au début ,commence à changer
d'avis.Une belle premiére en perspective pour le début Janvier?Avis aux amateurs.

vendredi 24 décembre 2010

Giuseppe Novelli

Nous venons d'avoir des nouvelles fraîches de notre cher Giuseppe, ami Italien ancien président du spéléo club de Gêne. Il s'adresse au SCA : "En 1988, le club spéléo Bolzaneto a dédié une grotte-abîme à René Clergue, notre grand ami. L"année dernière, est mort Giorgio Agnoletto, notre fondateur du club spéléo. S'il y a une grotte, aussi petite, nous aimerions qu'elle fusse dédiée à lui. Faites moi savoir si c'est possible - saluts".
Il joint à son courrier l'article de presse mentionnant cette dédicace et la topographie de cette cavité. J"ai quelques problèmes de compréhension car c'est en italien. Cette grotte est assez respectable : dénivelé de 250m pour un développé d'environ 600m ?
Il faudra lui communiquer notre volonté aprés discussion sur blog ou lors de la prochaine réunion. Bonnes fêtes à tous.

jeudi 23 décembre 2010

Pleine Lune : Pas de miracle pour Noël

Mercredi 22 Décembre 2010  Pleine Lune

Guillaume, Sylvain, Laurent, Jean Marie

Rendez-vous vers 9h30.
Mauvaise com : Laurent n’a pas reçu mon mail : on se retrouve avec du cordeau mais un seul déto…
Dans la série « les oublis de Sylvain » cette fois ci c’est : les longes…
Heureusement Guillaume en a une (vieille) paire en plus.

Nous arrivons vers 11h30 à la salle des Catalans (photo) et cuisinons les pâtes (américaines cette fois) avant de savourer l’explo attendue.
















La traversée de la trémie n’inquiète Laurent que modérément ce qui est bon signe. Le point bas de la faille est étroit et semble filer vers l’ouest (salle du Lac de Boue déjà connue). Laurent s’enfile vers l’autre extrémité. Nous gagnons la Galerie des Escalopes pour tenter une jonction à la voix avec lui. Surprise : je le vois passer sous les menhirs qui avaient essayé de nous bloquer lors de notre « première ». Cela fait un point d’interrogation en moins. Laurent est sur d’avoir repéré (à l’écho) un vide important au bout de sa faille mais il craint que ce ne soit la salle du Lac de Boue. Guillaume se propose pour gagner cette salle et tenter un nouveau repérage vocal. Ce dernier se révèle (malheureusement) payant : c’est bien cette salle que Laurent avait détecté. Sylvain, enfoncé au maximum dans une des conduites forcées de la partie sup de la salle du siphon de sable l’entend également. Il voit un petit orifice et demande à Guillaume de lui envoyer quelque boulettes de glaise (ce n’est pas ce qui manque). Le résultat est concluant : il en prend une en pleine figure. Un 2° point d’interrogation qui disparaît.
Laurent nous rejoint et s’intéresse au point bas du siphon de sable. Un tir est possible, en espérant que ce méandre étroit nous mène à une galerie parallèle. Il le prépare avec Guillaume qui vient de nous rejoindre puis ils démarrent la topo.

Avec Sylvain nous partons vers le Lac de Boue finir l’escalade inachevée d’Henri. Lors de notre précédent passage, Guillaume avait tenté une progression mais nous n’avions ni perfo ni trousse à spit et le passage c’était révélé impossible en libre. En haut de la faille, un départ de galerie était nettement visible. Sylvain commence sa progression. Je l’assure, en oppo dans la faille, longé sur le vieux monospit d’Henri…
Il dégouline de sangles, cordes, dégaines, mousquetons (encore) brillants : un vrai sapin de Noël !
En haut de la faille il atteint la galerie remontante entrevue qui malheureusement s’arrête rapidement sur une faille encombrée de blocs tenant en place que collés par la glaise. Pas de courant d’air. Je le redescends. Comme nous ne reviendrons pas là, j’en profite pour récupérer la corde d’Henri et descends en double brin ce qui donnera lieu à un incident, mais je laisse le soin à Sylvain de vous le raconter…
Nous repassons la Trémie Infâme et quittons la salle des Catalans à 20 heures. Laurent et Guillaume sont déjà partis. Nous sortons vers 22h30 après 12 heures d’explo bien remplies. Guillaume nous attend transi dans le voiture.

Conclusion : les interrogations s‘amenuisent et les possibilités de suite également.
Nous reviendrons une fois dans la salle du Lac de Boue pour élargir le passage des boulettes de Glaise et évacuer les débris de notre tir, mais ce siphon est peu ventilé et sauf miracle ou présence d’indices intéressants à la topo ce pourrait être la dernière.
Ne restera plus que l’escalade du Gouroutabu avant le déséquipement général.
Amis spéléos de l’Aude et d’ailleurs si vous voulez profiter de cette visite avant que l’on sorte les cordes n’hésitez pas : participez à nos prochaines sorties. Car celui qui n’a jamais vu la salle du Lac de Boue ne peut pas comprendre réellement ce qu’est la spéléo dans les Corbières !

Exceptionnel : Pleine Lune : Méga Galerie

Mercredi 22 Décembre 2010 :
Guillaume, Laurent, Sylvain, Jean Marie

Objectif : exploser les terminus découverts au fond de la faille qui semblait prometteuse lors de notre dernière sortie.
Les photos sont déjà en ligne :

http://ngm.nationalgeographic.com/2011/01/largest-cave/peter-photography

Malheureusement le père Noël n'était pas avec nous. Le compte rendu réel arrivera prochainement

mercredi 22 décembre 2010

Week end du 18 et 19 Décembre 2010

-Samedi 18 Décembre 2010 l'aprés midi:
Aprés un repas digne de pantagruel chez Christiane à Trassanel,Jean Claude et Henri vont continuer la désobstruction du trou de la dent,au sud ouest de la grotte de Trassanel,commencé le 21/11.
Trajet cahotique et glacé sur le quad de Jean Claude.L'exposition au sud du trou est favorable,et il fait méme
chaud par moment.Trois tirs au cordeaux et à la perçeuse sur groupe...trés sonores...et au milieu d'une battue
 aux sangliers(les chasseurs ont du apprécier!!!).Pas d'avancée notable,mais un bon élargissement.Jean-
Michel rejoint Henri et Jean Claude et bientot ce dernier s'en car il doit dépanner sa fille.
Le petit trou toujours visible au fond,est trés peu ventilé contrairement au 15/12 ou un courant d'air de volume était visible.Mais pour l'instant la suite n'a pas l'air bien large.Il faudrait peut étre songer en collectif
(au moins 5 personnes),à réataquer le trou de la souffriére proche,ou les creusements sont plus évidents.
Affaire à suivre.TPES:4H
-Dimanche 19 Décembre 2010 l'aprés midi:
Premiére initiation sérieuse pour Zadkiel,16 ans,d'Espéraza,nouveau membre,à la grotte de la Muraille du
Diable aux gorges de Pierre Lys.Henri l'améne dans une de ces grottes préférée,et vraiment trés adaptée
à l'initiation.Dans le tobogan de la salle des chauves souris,apprentisage de:passage de mains courantes,
fractionnements,descente et remontée de tobogan,confection de noeuds.
Zadkiel apprend vite et Henri est content de lui.Ensuite,visite du sportif réseau Brigitte jusqu'a la deuxiéme
escalade:apprentisage de progression en opposition,failles étroites,étroitures diverses.Henri trouve le fond
bien ventilé(aspiration) et pense qu'ilserait à revoir,mais surtout à topographier.TPST:4H20

lundi 20 décembre 2010

LES VENUS PREHISTORIQUES



Les 2 et 3 octobres 2010 se sont déroulées les journées nationales de la spéléologie. A cette occasion, le spéléo-club de l’Aude a organisé la visite de plusieurs cavités situées sur les communes de Trassanel, Villeneuve, Cabrespine et Sallèles Cabardés. L’esprit de ces journées est de faire découvrir ce sport très particulier qu’est la spéléologie. Les rares accidents qui surviennent au cours de son exercice sont malheureusement très médiatisés. Ils font presque oublier tout le bien que peut apporter ce sport passionnant, tant sur le plan humain que pour la collectivité.
La participation à ces journées d’initiation a d’ailleurs battu tous les records. Ce sont prés de 110 personnes, de 8 à 77 ans qui ont pu découvrir le monde souterrain.  Certaines cavités sélectionnées demandent un minimum de capacités physiques. Cela a été un critère de choix suivant la forme de chacun. D’autres, à la fois belles et à la portée de tous ont ravi bon nombre de spéléo en herbe. Ainsi, chacun est reparti un peu fatigué mais avec les yeux brillants de mille feux, semblables aux éclats étincelants des concrétions découvertes.
Tout le monde n’a pas l’aptitude ou l’âme d’un explorateur. Aussi, une exposition unique et très originale était proposée à l’entrée du Gouffre Géant de Cabrespine, quartier général de ces journées. Mr Giuseppe Novelli, ancien président du spéléo-club de Gêne, en Italie, est aussi passionné d’archéologie. Il a eu l’idée de reproduire, par moulage des originaux, une bonne partie des statuettes préhistoriques découvertes en Europe. Beaucoup ont été exhumées dans des cavités, au cours de fouilles archéologiques. Le projet a séduit le club qui a invité Mr Novelli, à se joindre à lui avec sa collection. Il était accompagné de Mr Vatta Edvino, spéléologue à Trieste Cette exposition se compose de 90 statuettes. Elles sont aussi appelées vénus car elles représentent uniquement des femmes. A cette période, l’homme n’avait pas les faveurs des artistes.
Le classement s’est effectué d’abord par pays d’origine. Si l’Espagne reste vierge de toute trouvaille, l’Italie est représentée dans cette collection par 27 pièces, la France 10, l’Allemagne 8, la Russie 20, la République Tchèque 9….Cette liste reste quand même exhaustive. En fait, prés de deux cent quarante vénus ont été découvertes à travers l’Europe.
La création de ces statuettes, qui restent de petite taille (de un à vingt centimètres), a perduré une bonne partie de la préhistoire. On distingue plusieurs périodes de confection qui vont du paléolithique supérieur au néolithique. Le second classement s’est donc effectué par ancienneté
La période du paléolithique supérieur verra la naissance puis l’explosion de l’art Ce phénomène spontané apparaît à partir d’un certain stade de développement cérébral chez l’homme. C’est à cette période qu’a débuté l’art pariétal, puis la création de grands ensembles de peintures monumentales dans les grottes Chauvet, Pech-Merle, puis Lascaux …Mais en ces lieux, l’artiste s’est exprimé en représentant des animaux, peints ou gravés sur d’immenses panneaux. Expression uniquement artistique, rite chamanique, conjuration pour amélioration des tableaux de chasse. ? La signification demeure floue et controversée. Les représentations humaines restent quand même très rares.
Pendant la même période, l’homme a réalisé ces fameuses statuettes. Elles ont été découvertes le plus souvent dans le cadre d’un habitat, en plein air, en abris sous roche, ou dans des cavités profondes. Si elles sont moins spectaculaires que les peintures rupestres, elles n’en demeurent pas moins de véritables œuvres d’art. Le regroupement de ces figurines a permis de constater une évolution incontestable de l’art au cours des âges. Les périodes les plus prolifiques de ce paléolithique sont :


Le gravettien :

Cette phase. va de – 28 000 ans à – 21 000 ans avant notre ère. Les statuettes les plus célèbres ont été exécutées à ce moment là. En France, la vénus de Brassempouy a été ciselée dans un fragment d’ivoire par un sculpteur virtuose (fig.1). La vénus de Lespugue a été taillée dans l’ivoire d’un mammouth. Son aspect futuriste fait penser à une œuvre moderne. Ses seins et ses fesses, très volumineux comme pour la quasi totalité des vénus de cette période, sont très stylisés. Chaque détail s’inscrit dans un arc de cercle. Certains l’ont baptisée « la Joconde de la préhistoire » (fig.2). Une autre, aussi célèbre, a été découverte en Autriche. C’est la vénus de Willendorf. Elle est toujours très volumineuse, avec la tête entièrement couverte de tresses enroulées ou de mailles (fig.3). Une autre, moins connue mais plus belle encore est la vénus de Kostienki (fig.4).
fig. 1.JPG vénus Brass
Fig. 1 : vénus de
Brassempouy – Landes
France – Ivoire – Plein air – 21 000 ans
fig.2 venus lespugue
Fig. 2 : vénus de Lespugue- Haute Garonne France – Ivoire – Plein air – 21/25 000 ans
fig. 3 venus Willendorf
Fig. 3 : vénus de Willendorf – Krems –Autriche
Plein air – calcaire – 23 000 ans
fig. 4 vénus kostienki
Fig. 4 : vénus de Kostienki – Voronej-
Russie - Ivoire.

On constate l’uniformisation de ce style dans toute l’Europe. Ces vénus sont taillées en ronde-bosse. Bon nombre de statuettes ne comportent ni tête ni pieds. Leurs poitrines abondantes et leurs formes arrondies évoquent des femmes ayant enduré plusieurs maternités. Les mains parfois posées sur le ventre sont le signe de futures mères. En cette période de forte glaciation, la mortalité infantile est vraisemblablement importante. La préoccupation majeure des peuples est peut-être la survie de l’espèce. Au-delà de l’effet de mode, la réalisation de tels modèles ne correspond t’elle pas à une aspiration vers la femme idéale ? Ces statuettes taillées dans l’ivoire, matière noble, sont peut-être des objets fétiches, symboles de la fécondité ou de l’abondance. Mais en l’absence d’écrits, toute interprétation restera hypothétique et toujours controversée.

Le Magdalénien

Cette période plus récente du paléolithique va de - 17 000 à - 10 000 ans avant notre ère. Le climat se radoucit. Petit à petit, la flore et la faune changent. La steppe devient omniprésente avec de grands troupeaux d’herbivores : chevaux, bisons, rennes, mammouth, bouquetins… Les conditions de vie sont moins rigoureuses. Les aspirations humaines ne sont plus les mêmes, amenant un changement de l’art mobilier. Les statuettes, moins nombreuses, seront taillées dans du bois de renne au lieu de l’ivoire. Fini la ronde bosse, les seins énormes, le ventre ou les fesses rebondies. Elles passent d’un aspect descriptif, parfois rudimentaire, à une forme plus affiné, plus stylisée. Par contre, sur certaines œuvres, le sexe prend une place plus importante. Le détail sera poussé à l’extrême avec la gravure des poils pubiens (fig. 8). Ainsi, le regard de l’homme ou de l’artiste vers la femme change.
fig 5. venus Nebrafig.6
Fig. 5, 6 : Vénus de Nébra – Unstrut – Allemagne – Plein air – Bois de renne
fig. 7 venus barenkeller
Fig.7 : Vénus de Barenkeller. Grotte des Ours 
Rudolstad – Allemagne - 11 700 av JC
fig. 8 venus grotte placard
Fig. 8 : Vénus de la grotte du Placard
Vilhonneur – Charente – France.

 

Le Néolithique:

Cette période qui va de 6 000 à 2 500 ans avant notre ère, voit une grande évolution de la civilisation humaine. L’homme passe du statut de chasseur cueilleur à celui d’agriculteur éleveur. Il se sédentarise. Son mode de vie change radicalement. L’art est encore différent. Finie l’ivoire des grands mammifères du paléolithique supérieur. Fini le bois de renne dont les grands troupeaux ont disparu. Les statuettes sont modelées dans l’argile et durcies par le feu. La souplesse de ce matériau permet une représentation dans des attitudes plus variées. La femme, sans retrouver les formes opulentes du paléolithique, redevient expressive. Ses bras écartés évoquent une gracieuse danseuse (fig. 10) Les petits seins deviennent à la mode (fig. 10, 12). Sa position parfois assise peut être liée à la sédentarisation, avec l’utilisation de bancs, tabourets (fig. 11). Peut être aussi le signe d’une femme dominante ?


fig. 9 cala scozzo bronze
Fig. 9 : vénus de Cala Scizzo- Brindisi- Italie
Grotte marine- Terre cuite – Age du Bronze
fig. 10 vénus strélice
Fig. 10 : vénus de Srélice – Slovaquie
Terre cuite – Néolithique 4 000 BP
fig. 11 venus Arène Candide
Fig. 11 : vénus Arène Candide
Italie –Terre cuite – Néolithique
fig. 12 Passo di corvo
Fig. 12 : Passo di Corvo- Foggia- Italie
Terre cuite- Néolithique- 4 250 ans
 


Conclusion :

La réalisation de toutes ces figurines par Mr Giuseppe Novelli est l’aboutissement d’un énorme travail de recherche et de confection. La fabrication de moules à partir d’originaux, détenus dans différents musés ou collections privées européennes, lui a permis d’exécuter de nombreux modèles. Ensuite, grâce à des échanges, il s’est constitué une collection unique en Europe.
La mise en place de cette exposition et la juxtaposition de toutes ces œuvres a montré de façon frappante la mutation de l’art préhistorique. Cette évolution, retracée ici à travers quelques statuettes, est plus flagrante en France ou en Allemagne. Sur d’autres contrées européennes, il y a quelques modèles qui transgressent la règle. Ils sont peut être le fruit d’un artiste visionnaire !
L’influence du climat a été rarement évoquée comme cause déterminante dans l’évolution de cet art. Si l’effet de mode peut être invoqué, l’éloignement des sites peut rendre difficile les échanges indispensables à une telle homogénéité. D’autres facteurs, liés à l’évolution similaire des conditions de vie des populations en Europe, ont du intervenir dans la création de ces œuvres par nos artistes préhistoriques.

JPP

Photographies : Giuseppe Novelli
Bibliographie : Henri Delporte - « L’image de la femme dans l’art préhistorique »
Ed. Picard - 1993

jeudi 16 décembre 2010

Indigestion de Tiramisu pour Sylvain

Dimanche 12 Décembre 2010

Aven Yves ; Sylvain, Guillaume, Jean Marie

Descente vers 10 heures, Patrick n’est pas venu victime d’une mauvaise communication sur cette sortie.
Le grillage protégeant le puits d’entrée est grand ouvert. La corde a été remontée, entassée et se retrouve gelée en partie ; ce qui donne une alternance de raide/mou peu agréable lors de la descente. Je suis remonté en dernier lors de la dernière sortie et je suis certain d’avoir laissé la corde dans le puits et d’avoir fermé convenablement le grillage…
Pour une fois Sylvain n’a rien oublié… sauf… son descendeur. Il aurait du prêter attention à ce signe du destin…
En une demi-heure nous arrivons à notre chantier au fond du Tiramisu fossile. Nous nous relayons pour creuser et monter les gamates. La « grande salle » entrevue se rapproche. J’arrive à pousser le dernier barrage de terre : salle en entonnoir, très pentue ou il sera difficile de stocker, mais assez spacieuse pour faire demi tour et se tenir debout. Au fond le conduit continue, vertical sur un ou deux mètres (estimé au bruit des mottes de terre jetées depuis mon soupirail). Je ne vois pas la casquette de Guillaume qu’il a tombée en passant la tête. Nous partons manger avant de dégager l’accès : pâtes chaudes pour tous, vites avalées avant de passer enfin dans la salle et de voir la suite !
Je me précipite, mais Sylvain (il est vrai que c’est son tour) tient à passer en tête. Il se retrouve dans l’entonnoir et se retourne tête en bas pour voir la suite : conduit facilement désobstruable sur 1,50 mètres, les mottes de terre lancées s’arrêtent en bas sur un replat impénétrable. Je le tiens par les bottes pour lui éviter une première définitive (ça devient une habitude de tenir les copains par les pieds !). Le chantier est donc important. A trois nous ne sommes pas assez nombreux pour remonter les gamates. Sylvain reste dans la salle (cote 584 m au départ du tube) en collant sur place les boulettes de glaise aux parois au dessus de lui…
Avec Guillaume nous partons vers le Tiramisu inférieur vérifier la possible connexion avec l’escalade de William. Guillaume dépasse le point d’arrêt de William (cote 577 m) au dessus la conduite est bouchée totalement par de la terre ; il n’y a aucun courant d’air. L’arrivée de cette galerie change complètement la galerie du Tiramisu en aval ; plus spacieuse, chenal de voûte très marqué. Cette conduite ressemble comme une sœur à celle ou creuse Sylvain : même allure, même direction, même pente… Quelques mètres séparent les deux terminus ; un est ventilé et pas l’autre ???? Nous en profitons pour revoir tous les recoins du réseau. Le chenal de voûte disparaît dans une cloche bouchée totalement quelque mètres au dessus du ressaut amenant au cloaque terminal précédemment décrit. J’ai bien envie d’aller creuser pour tester la possibilité d’une suite mais nous n’avons pas le temps.
Nous pensions retrouver Sylvain en action, en fait il est couché dans la salle à manger, l’œil jaunâtre, le teint terreux (si on peut dire). Il s‘est senti nauséeux alors qu’il était occupé à creuser. Il accuse les pâtes chinoises ou la position tête en bas prolongée, juste après ces mêmes pâtes. Quoiqu’il en soit nous repartons en prenant la précaution de monter avant lui…
Bien nous en a pris : la salle Félix a été  baptisée, et pas au champagne ! Les vomissements l’améliorent un peu et nous ressortons vers 18h30.
Topo plus que jamais indispensable.

Curieuse aragonite (une des seules concrétion de cette galerie)...

... inclinée dans le sens du courant d'air ?

Caillante à la Perte de Missègre

Samedi 04 Décembre 2010-12-15

Henri, Patrick, Jean-Marie

Début des hostilités vers 10 heures. Soleil magnifique mais pelas garanti : la perte est située sur le flanc nord d’une doline, à l’ombre et elle aspirera toute la journée l’air gelé de l’extérieur.
Nous évacuons les déblais du tir précédent et Patrick passe maître dans l’art de ranger les pierres sèches. Il n’est pas très rassuré de passer toute la journée sous un énorme bloc à peine coincé en clef de voûte par un minuscule galet. Mais il finira par ne plus y penser.
Le courant d’air aspirant est infime… Non, ça c’est pour énerver Henri. En effet ce trou est le plus ventilé de toute la zone. Nous nous gelons malgré le diamètre conséquent de la cavité. Les tires se succèdent (4 dans la journée) à peine interrompus par une pause déjeuner au soleil et à l’abri du vent. L’effet « canon » produit à chaque fois une détonation terrible et donne l’impression que toute la falaise bouge. Les taureaux du pré voisin, eux, ne lèvent même pas la tête.
Nous terminons la journée par un accès visible à du « grand » dixit Henri . Patrick sera surpris de voir que ce terme désigne une faille de quelques dizaines de centimètres…


Conclusion : cavité très bien située sur le trajet perte/résurgence, courant d’air violent, pas de marche d’approche et désobstruction propre et facile. A revoir d’urgence

mercredi 15 décembre 2010

Sortie initiation et perfectionnement

Ola la compagnie !

Je vous invite à une petite remise à niveau le Dimanche 9 Janvier (trou à définir, mais sur la montagne noire), afin de voir ou de revoir certains points sur la progression sur agrès :
_ autonomie sur corde
_ équipement / déséquipement
_ manoeuvres de réchappe
_ autosecours

Je profites que c'est encore tout frais dans ma tête !

Ces connaissances sont importantes pour tout spéléo qui veux parer à toute éventualité, ou tout simplement être plus efficace à titre perso.

Si vous avez des idées de trou par contre !!!

J'attends vos réponses pour préparer au mieux cette scéance.

A bientôt

Nico

jeudi 9 décembre 2010

bjr

je vous salut a tous je tien a preciser que je nai plus de ligne fixe veuiller si vous le desirer me joindre sur mon portable donc voici le numero   0634574323 merci et bonne fin de semaine

lundi 6 décembre 2010

remerciement




je vient par ceux present message remercier notre amis edouart qui ma aider a minscrire sur le blog  je joint quelques photos mercie a tous